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Accueil » Tendances » Gagner de l’argent aux toilettes : le pari fou du feces Standard Money

Gagner de l’argent aux toilettes : le pari fou du feces Standard Money

Du p’tit coin au shitcoin, cousin du bitcoin

Claudine Penou par  Claudine Penou  — le 21 septembre 2021 à 14h21
dans Tendances
mini WC en plastique posé sur un tas de pièces de monnaie
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Jusqu’ici, une monnaie – pièce ou billet – était frappée à l’effigie d’un personnage ou monument. Ces illustres faces pourraient-elles être remplacées par de vulgaires fèces ? C’est le pari fou de Ggool, argent virtuel reposant sur un concept d’économie circulaire de l’ère numérique, le feces Standard Money. Mais quelle est donc cette monnaie de siège ?

On a beau savoir que le temps, c’est de l’argent (lequel n’a en théorie pas d’odeur), difficile d’admettre que celui passé sur la cuvette des toilettes pourrait nous permettre d’en gagner. Cette idée audacieuse est pourtant portée par Cho Jae-weon, professeur d’ingénierie urbaine et environnementale d’une université nationale de Corée du Sud, celle de sciences et des technologies d’Ulsan (UNIST). Ayant pour devise First in Change (soit les premiers dans le changement, ce qui donne le ton), l’établissement n’ambitionne rien de moins que le Top10 des meilleures facultés au monde. Son but : contribuer par ses travaux au progrès scientifique et technologique de l’humanité.

Pour remplir nos poches en vidant nos intestins, celui qui dirige également les recherches du Science Waldon Center (« une communauté de scientifiques-artistes activistes ») a inventé un système monétaire unique en son genre. Partant du principe que nos déchets génèrent une certaine valeur (fécale et non faciale, donc), il repose sur la valorisation de ces matières en énergie, avec du méthane comme biocarburant : le feces Standard Money (fSM) se pose comme une norme commuant la merde en argent. La rémunération attendue est alors fonction de votre production excrémentielle : vous vendez (to sell) vos selles. Des pets… du pèze, il fallait y penser !

Du fiel et des abeilles

Dit comme ça, le concept peut – a minima – sembler archaïque. Il l’est moins lorsque l’on précise que son développement est très sérieusement à l’étude depuis 2015 et que les deniers en question sont virtuels car, à l’heure des cryptomonnaies, le Ggool prend la forme d’une « copro devise » 100 % numérique. Inutile de loucher sur le mot en suspectant une quelconque dyslexie du rédacteur, aucun lien avec le puissant Gafam, si ce n’est cette proximité sémantique qui ne doit sans doute rien au hasard, fut-elle inconsciente (ou sacrément maligne). Au contraire, le mot fait paraît-il référence, dans le jargon coréen, à une « matière visqueuse, qui se solidifie avec le temps »… le miel !

Un parallèle qui sublime nos déjections, dont le suc vaudrait donc bien un nectar selon Cho Jae-weon, qui a conçu tout spécialement une série de cuvettes récupératrices répondant au joli nom de BeeVi, contraction des mots abeille et vision (pour la dimension sociale de l’espèce et le concept avant-gardiste, CQFD). Tel le calice d’une fleur mellifère, ces toilettes du futur collectent (par aspiration) le caca (futur or brun) dans un réservoir de stockage qui fait figure de ruche. Fini l’évacuation (en pure perte) des déchets corporels dans les égouts !

Encaisser en décaissant

En se décomposant en sous-sol du bâtiment (dans des bassins de décantation fermés, de l’encombrement d’une chaudière) grâce à une colonie de micro-organismes, les excréments se muent en bio-méthane, renouvelable à l’infini. Une ressource qui s’utilise à demeure (pour alimenter un chauffe-eau par exemple) ou se convertit en Ggool, pour faire les courses.

Car chasse après chasse, l’utilisateur crédite sa caisse. Chaque jour, en scannant un QR code, il obtient une prime correspondant à 10 Ggool, sachant que les 500 grammes quotidiens de matière fécale excrétés en moyenne par un individu produisent environ 50 litres de méthane. Concrètement, c’est l’équivalent de 0,5 kWh d’électricité, ce qui suffit à propulser une voiture électrique sur une distance de 1,2 kilomètre.

Faire le plein en faisant le vide

Cette unité de base de 10 Ggool est régie par le fSM, qui propose des systèmes d’équivalence, comme sur n’importe quel marché de devises. Le prix, déterminé sur la plateforme dédiée, sert à « déterminer [celui] d’un repas, d’un hamburger, d’un billet de transport en commun, d’un roman, du café dans une tasse ou un gobelet en papier jetable, un ticket de bus, un paquet de laitue, ou une carotte. » Ou encore recevoir un remboursement en espèces pour l’énergie produite.

Pour autant, il ne s’agit pas de passer aux toilettes comme au guichier [sic] d’une banque. Science Walden spécifie que « les trois principes liés au fonctionnement de feces Standard Money sont le partage et la connexion, la disparition de l’argent et le concept de revenu de base. Lorsque vous recevez 10 Ggool, vous en prenez 7 et en partagez 3 avec vos pairs. Ceux-ci, recevant 3 Ggool, en partageront également 3 avec leurs pairs pour connecter le monde avec l’humanité. »

La finalité de ce projet alternatif serait de fonder une communauté économique sans argent, une société à laquelle tous les individus pourraient contribuer à parts égales puisque tout le monde défèque, sans distinction de richesse. Une manière utopique de repenser le système monétaire actuel grâce à « une monnaie qui peut être obtenue parce que nous sommes des humains » dixit son créateur. Des espèces non matérialisées, qu’il est impossible de distribuer (ni de diffuser) en dehors des utilisateurs de la plateforme fSM, et que les quelque cinq mille étudiants de l’université sud-coréenne d’Ulsan peuvent expérimenter (ce qu’environ mille d’entre eux feraient pour de vrai). Non seulement le recyclage de leurs excréments en méthane contribue déjà à chauffer certaines salles de cours, mais un magasin sur le campus ainsi qu’une dizaine de points de vente en ville (cafés, bars, restaurants et même cliniques, mais aussi concerts…) acceptent en paiement les Ggool.

Une révolution qui mène du p’tit coin au shitcoin, cousin du bitcoin, en somme.

Pour en savoir plus, une video du professeur Cho Jae-weon.

Marianne Tournier

Claudine Penou

Claudine Penou, journaliste professionnelle, travaille depuis plus de 20 ans en presse écrite (professionnelle et grand public), développant en parallèle des activités dans l’édition et la communication.... [...]

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