Après la publication des chiffres du groupe Geberit pour 2019, Yves Danielou, directeur général de Geberit France, a souhaité apporter des précisions : si le chiffre d’affaires de la filiale française est bien en légère baisse, il ne faudrait pas en déduire que la marque recule sur le marché… Bien au contraire.
Geberit, société suisse cotée en bourse, est tenue à ce titre de publier ses résultats et de détailler les chiffres d’affaires qu’elle réalise sur ses différents marchés. Ainsi, pour l’année 2019, le groupe a récemment annoncé un léger recul en France, de -0,4 %. Toutefois, commente Yves Danielou, directeur général de Geberit France, cette baisse n’a rien de structurel et s’explique très simplement.
Tout d’abord, détaille Yves Danielou, « en 2019, nous avons volontairement lâché le marché de la fabrication de céramique sanitaire en MDD. » Cette décision, liée à la rentabilité insuffisante de l’activité, a amputé le chiffre d’affaires de la filiale de plus de trois millions d’euros.
Autre phénomène en cause, également conjoncturel : la fin programmée de la marque Allia, qui aura totalement disparu des points de vente à la fin de l’année 2020. « Les stocks de produits Allia ont baissé chez nos distributeurs au cours du dernier trimestre 2019, alors que les livraisons des produits signés Geberit ont démarré au mois de janvier seulement. »
D’ailleurs, poursuit Yves Danielou, « sur le bâti-support, qui est l’essence même de Geberit, notre croissance dépasse les +8 % en 2019 ». Contre +5 à 6 % pour le marché français, où le suspendu ne représente que 30 % des cuvettes vendues. Il en va de même pour la famille des canalisations à sertir, qui progresse plus rapidement que le marché. « Geberit est une marque de confiance pour les installateurs, et c’est cette histoire tissée avec eux depuis de nombreuses années, qui nous fait avancer plus vite. »