Si Internet s’installe dans le paysage de la distribution, y compris celle de la salle de bains, il ne va pas pour autant cannibaliser les autres circuits. C’est en tout cas ce que pense Isabelle Radice, directrice du Pôle conseil de Développement Construction, qui a conduit l’étude de l’Afisb sur les comportements d’achat des consommateurs.
Parallèlement à son étude annuelle des marchés de la salle de bains, l’Afisb s’intéresse, une année sur deux (voir l’étude 2014), aux consommateurs et à leurs comportements d’achat. L’étude en question a été réalisée par Développement Construction au cours du mois de mars 2017, auprès de 1 903 ménages français représentatifs de ceux ayant réalisé ou fait réaliser des travaux dans leur salle de bains.

Sur quels sites achète-t-on des produits de salle de bains ? 59,7 % des acheteurs Internet sont passés par le site d’un pure player, Amazon (37 %) en premier lieu. Leroy Merlin arrive en deuxième position, mais n’a concerné que 8 % des acheteurs, Castorama 7 %, CDiscount 6 %…


Qu’achète-t-on sur Internet ? En 2016, les consommateurs interrogés ayant acheté sur Internet se sont équipés – ce qui peut surprendre – de baignoires balnéo (10,7 %), de colonnes de douche simples (8,7 %), de bâti-supports (7,9 %), de mélangeurs/mitigeurs (7,8 %), de robinets thermostatiques (6,6 %), de bidets (6,7 %), de receveurs de douche (6 %), de baignoires nues (5,1 %), de plans-vasques en céramique (5,1 %)…

Les sources d’information. Pour s’informer avant d’entreprendre des travaux, les particuliers se rendent d’abord, pour plus de 40 % d’entre eux, dans les points de vente de la grande distribution, mais ils consultent aussi Internet (pour 38,2 %), feuillettent les catalogues de la distribution (26,6 %) et des fabricants (25,7 %), s’adressent à un artisan (21,3 %) ou visitent une salle d’exposition ou un showroom (19 %).


















