Étudié pour répondre aux attentes des particuliers et lever le principal frein à l’achat d’un WC lavant – son prix –, AquaClean Alba complète l’offre de Geberit en entrée de gamme… et fait bouger les lignes. A moins de 1 000 euros, il est accessible au plus grand nombre tout en bénéficiant des 45 ans d’expérience de la marque et de ce qui va avec.
Rappelons que le WC lavant est une invention suisse, celle d’Hans Maurer qui a mis au point le premier d’entre eux en équipant une cuvette d’une douchette (Glosomat, 1957). Deux décennies plus tard, quand son brevet tombe dans le domaine public, Geberit lance son propre abattant (Geberella, 1978) puis une solution intégrée (Geberit O-Mat, 1979), devançant le japonais Toto (Waslet G, 1980) dans la course à l’innovation. Un savoir-faire qui, à l’échelle du groupe, légitime ses ambitions : « l’histoire de Geberit avec le bâti-support, c’est celle que l’on veut écrire avec le WC lavant » explique Guillaume Leurent, directeur marketing Geberit France.
Arguant qu’en Europe moins d’un WC vendu sur cent serait un lavant alors qu’il estime la pénétration de marché entre 15 et 20 % pour la Suisse, Geberit souhaite, pour connaître la même progression, « inverser la pyramide », très majoritairement axée sur le premium (à l’instar du Maïra, top vente en France). Il s’agit de faire du WC lavant un standard, commercialisé sur une cible plus large et jeune (25+, au revenu moyen, primo-accédants), alors qu’aujourd’hui 83 % des clients ont plus de 50 ans (Customer Survey 2020). Un autre levier de croissance est ciblé : l’élargissement aux établissements 3 étoiles, sachant que l’hôtellerie « représente 20 % du marché et demeure un vecteur de découverte du produit » (et de son usage, dans un cadre privé) qu’il serait dommage de cantonner aux palaces. De là à imaginer qu’il y ait « bientôt un WC lavant dans chaque chambre » comme le wifi s’y est imposé en vingt ans…
Un rapport design-fonctionnalité-service étudié
Puisque, chiffres à l’appui, près de la moitié (44,9 %) des consommateurs sondés par la marque (Brand Tracking 2020) trouvent le WC lavant « trop cher » et que « 80 % […] sont prêts à dépenser au maximum 1 000 euros », le développement d’AcquaClean Alba a pris en compte cette réalité de terrain dans une approche « design-to-cost ». Avec ce modèle dont le cahier des charges a été défini en amont à partir du PPHT – 995 euros, sans équivalent concurrentiel sur ce nouveau segment de marché –, le ticket d’entrée dans la gamme AquaClean est donc réduit de moitié par rapport à l’abattant Tuma Confort (autour de 2 000 euros) qui occupait jusqu’alors ce créneau, complétant l’offre dans laquelle Sela tient une position intermédiaire (autour de 2 800 euros) et Maïra le haut de gamme (autour de 5 400 euros).
Si les coûts ont été optimisés dans une approche globale (production, logistique, packaging avec, par exemple, un carton offrant un gabarit pré-découpé, une notice sans texte basée sur des pictos, qui se passe de traduction et tient en 2 pages au lieu de 50…), Alba ne se distingue pas seulement par l’attractivité de son prix. Outre son design neutre (raccordements cachés, abattant slim, absence de commandes latérales), sa cuvette sans bride compacte (37,5 x 40,5 x 56,5 cm) concentre les atouts différenciants des technologies AquaClean Geberit comme la douchette (bras ajustable) WhirlSpray qui diffuse en spirale un jet d’eau oscillant, doux et économe (enrichi en air), la chasse cyclonique TurboFlush dont l’effet vortex améliore, sans bruit, les performances de rinçage et d’évacuation (avec une efficacité décuplée par rapport à la norme, un seul déclenchement suffit), l’émail KeraTect qui, « extrêmement lisse », facilite l’entretien de la cuvette ou encore l’abattant à fermeture ralentie, déclipsable d’un simple geste (QuickRelease)…
Tandis que la température du jet est pré-réglée (alimentation par chauffe-eau à accumulation, 37 °C par défaut, modifiable dans les paramètres), les principales fonctions se pilotent à partir de la télécommande, intuitive (trois boutons seulement, dont deux pour moduler l’intensité), tandis qu’une connexion à l’App Geberit Home permet des réglages additionnels personnalisés, comme l’ajustement de la position du bras de la douchette. Un sensor est également intégré à la lunette, qui n’active les fonctions lavantes qu’après avoir détecté le poids d’un utilisateur (pour éviter les déclenchements intempestifs, notamment dans l’hôtellerie) et la buse est automatiquement rincée à l’eau claire, préalablement et à l’issue de chaque passage.
A noter : la cuvette est dépourvue de fond, remplacé par un barre métallique semblable à une structure de bâti-support car le moule a été simplifié (la buse n’est pas intégrée à la céramique, contrairement au Maïra). A la clef, une pose plus aisée, d’autant que la partie basse du carton (lequel contient notamment un kit d’isolation phonique) est conçue pour déplacer la cuvette plus facilement.
Les +
♦ Intègre un programme de détartrage, par adjonction d’une solution anti-calcaire au niveau du capot.
♦ Le service après-vente assuré par 33 stations techniques en France et l’application Geberit Home qui, en plus de pouvoir remplacer la télécommande (réglages et fonctionnalités additionnels), facilite le diagnostic à distance… et la résolution, sans intervention technique, des problèmes mineurs.
♦ Design Christophe Behling.