En France, les sites de production de céramique sanitaire se comptent sur les doigts d’une main. Pour autant, ils existent, quoi qu’on en dise, portés par des multinationales de la salle de bains ou par des PME françaises.
Non, il ne reste pas qu’une seule usine de production de céramique sanitaire en France. Depuis les annonces de la fermeture de celle de Jacob Delafon à Damparis, près de Dole (Jura), puis de sa reprise par le groupe Kramer en cette fin d’année 2021, pas un media généraliste qui ne dise pourtant le contraire. Face au spectre de la désindustrialisation, le sauvetage de toute une filière dépendrait-il de celui de cette entreprise à dimension patrimoniale ?
En réalité, il existe six usines en fonctionnement dans l’Hexagone. Situées à Limoges (87), Bischwiller (67), Damparis (39), Valence d’Agen (82) et Desvres (62) pour deux d’entre elles, elles appartiennent à des groupes industriels dont la puissance varie, mais aussi à des PME, voire des TPE. Plus ou moins spécialisées, elles n’en produisent pas moins des éviers, receveurs de douche, cuvettes WC, vasques, plans de toilette… en céramique sanitaire (vitreous) ou en grès fin (fire clay), que ce soit pour le marché français et/ou d’autres marchés européens. Ces usines, dont la capacité de production est comprise entre 1,2 et 1,5 million de pièces par an, emploient chacune entre quatre et trois cents personnes, qui sont toutes détentrices d’un savoir-faire précieux à l’heure où le RSE pourrait bien devenir un atout à la compétitivité des entreprises.
Pour en savoir plus sur chaque usine, cliquez sur la carte ci-dessous, puis sur les icônes.
Je suis gérant d’une entreprise de BTP au Gabon je souhaite représenter une entreprise française de fabrication des sanitaires et faire la promotion des matériaux sanitaires